[symple_testimonial by= » » fade_in= »true »]Cet OS avait été motivé par un auteur que je suivais il y a bien longtemps (quand je relis son histoire, je vomis / l’adolescence est un puits d’ignorance !) et qui avait organisé un concours pour une occasion spéciale dont je ne me souviens plus. Pour rappel, voici ce qui y avait été dit : « Donc, le couple du one-shot… sans surprise, un ShikaTema ! | Thème obligatoire… au lycée, en terminal, dans la même classe… et leur amour doit rester secret… ^^ | J’aimerais beaucoup qu’on respect le caractères et les humeurs de personnages SVP… et pas de rajout de personnage à vous… on doit tous déjà les connaître! | A par cela, tout sera accepté ^^ : romantisme, histoire de famille compliquée, flash-back, les POV, couples secondaires, scènes X… (j’espère que pour certains, il y en aura ^^). » Sa dernière caractéristique demandée portant sur l’érotique m’avait attirée comme une abeille par du miel. Il faut le dire, à cette époque-même, je découvrais le fait de faire des bébés avec mon copain de l’époque et j’étais plus libidineuse que jamais.
Je me souviens d’ailleurs d’avoir demandé à ma mère de ne pas trop trainer derrière moi lorsque j’en venais à écrire un passage un peu Too much. Ce secret devait être gardé et le serai jusqu’à ma tombe ! En tout cas, mon lemon me permit une petite renommée de fan de ShikaTema en plus de celle de lemoneuse gagnante de concours. A savoir si c’est une bonne chose ou pas…
Je profite de ce blog pour enfin pouvoir le dire : OUI LA PREMIERE SCENE DE L’HISTOIRE ETAIT PLUS QUE SEXUELLEMENT EXPLICITE. Et OUI, je l’assume enfin sans rougir de honte. Enfin un peu… Quand je vois des copines de la FF, j’essaye de faire la morte au sujet de mes lemons :x:x.[/symple_testimonial]
Shikamaru haleta lentement, la couette recouvrant son corps. Il rejeta la tête contre son coussin et posa de nouveau la main sur son entrejambe.
Sensation délicieusement frustrante.
Pourquoi ne pensait-il qu’à elle ? C’est vrai quoi ! Il y en avait d’autres des filles ! Mais non, il était tombé amoureux de la seule fille qui ne voudrait jamais de lui. Et elle se fichait bien de son existence. Elle profitait de son Uchiha, point. D’ailleurs, qu’est-ce qu’il avait de plus que lui ? Peut-être la beauté froide de son visage, sa musculature bien repartie, son argent, et la jalousie des autres envers la personnalité qu’il représentait. Bon, Okay, il avait tout pour plaire. Shikamaru avait bien assez d’argent et aussi certainement la jalousie des autres à son égard… mais plus pour son intelligence que pour son sex-appeal. Et puis il n’était pas si mal bâti ! Promis, juré. La preuve : sa main s’agitait de plus en plus là-dessous.
Il soupira violemment et hurla intérieurement en sentant une chaleur diffuse couler sous ses draps. Il ferma les yeux et finit par découvrir avec précaution son corps de la couette. Il se leva et vit avec une grimace l’état de son lit. La troisième fois depuis le début du mois, et on était que le premier samedi ! Il souffla et se décida à mettre un caleçon et à changer son lit avant que sa mère ne le prenne sur le fait.
Ce jour là, elle viendrait, juste pour préparer un TP lambda. Rien d’autre. Mais c’était suffisant pour lui.
« SHIKAMARU ! »
Le brun sursauta et ferma les yeux en soupirant à nouveau. Sa mère, le retour. Il répondit en hurlant à son tour qu’il descendrait dans quelques minutes, omettant le fait qu’il doive s’habiller, se calmer et changer ses draps. Lentement, il ouvrit son armoire et piocha au hasard quelques vêtements, tombant, avec chance, sur une chemise à carreaux sans taches.
Penser à une fille en se touchant est, somme toute, normal (sans souligner le fait qu’il ne l’avouerait pour rien au monde à qui que ce soit. Mais le faire en pensant à la petite-amie d’un autre, ç’est déjà moins reluisant.
Pourtant, avant qu’elle ne sorte avec le grand taciturne, elle avait toujours été plus ou moins proche de lui. Pas comme les meilleurs amis du monde, non, mais ils étaient amis. Et Shikamaru s’était même prit à penser que peut-être ils pourraient… Non, tout n’avait été qu’imagination, il l’avait bien compris. Il crispa la mâchoire et attrapa des draps propres qui traînaient sur son bureau. Il retira les anciens et les remplaça.
Il voulait vraiment qu’elle ne soit qu’à lui. La sachant déjà prise, il était pourtant assez dur pour lui de tenter quoi que ce soit sans passer pour une briseur de ménage.
Shikamaru ouvrit la porte et descendit les escaliers lentement. Sa mère lui adressa un regard menaçant accompagné par un « Quand tu dis que tu arrives dans une minute, ça serait bien que ce soit le cas ». Il soupira une nouvelle fois et leva les yeux au ciel.
« Nara Shikamaru ! je ne t’ai pas autorisé à rouler des yeux !
– Désolé m’man, souffla le garçon en levant pour la seconde fois les yeux au ciel. »
TART !
« Maman ! Ca fait mal !
– Quand je te dis d’arrêter avec tes yeux, tu ARRÊTES avec tes yeux ! C’est simple non ?
– Oui maman, finit le jeune Nara en levant pour la troisième fois les yeux au ciel. »
Il se baissa à temps pour éviter la prochaine claque qui venait de partir.
« Mon fils, je ne t’ai pas autorisé à éviter ta sentence ! grogna sa mère, Yoshino.
– Mais maman…, il se décida à la regarder fièrement dans les yeux. Tu m’as bien fait descendre pour une raison précise ? »
Vive les détournements de conversation !
« Mmh… Effectivement.
– Alors ? demanda impatiemment le Nara.
– Je vais partir, je dois faire les courses… et peut-être que j’en profiterais pour faire un tour chez le coiffeur. Je sais que ton amie arrive dans quelques heures, je ne serais sûrement pas rentrée. Alors je compte sur toi pour être poli, galant et serviable.
– Oui maman. »
Elle le frappa, juste pour l’exemple, soupira et monta à l’étage pour se préparer. Shikamaru, lui, resta là, planté à attendra que le temps passe, bêtement. Il regarda sa montre : midi quarante-cinq. Elle arriverait dans deux heures et quinze minutes. Chaque seconde qui passait le rendait plus impatient que jamais.
Une interminable attente commença alors dès le moment où il alluma la télévision en s’affalant sur le grand canapé rouge. Flemmarder, habituellement il adorait faire ça. Mais à ce moment précis, il aurait bien fait avancer le temps un peu plus vite. Sa mère passa en coup de vent, annonçant son départ. Il jubila intérieurement en se disant qu’il serait enfin débarrassé d’elle pour un après-midi entier. Après-midi bien lent pour le jeune Nara. Prise de tête… et pour quoi ? Pour une saleté de femelle ! Lui qui se disait totalement désintéressé par toutes ces affaires ! Toujours à rabaisser Naruto et Kiba qui flirtaient avec n’importe quelle fille. Maintenant, il se reprochait d’avoir été assez idiot pour penser que ce genre de désagrément ne lui arriverait jamais.
Oh ! Déjà treize heures douze !
Même en pensant il était ironique ! Comment une fille pourrait s’intéresser à lui s’il continuait à être aussi désagréable ? Prise de tête, prise de tête, … Non ! Rien à dire. Plus jamais il ne tomberait amoureux d’une fille. Jamais ! Il ferma les yeux, non sans regarder une dernière fois sa montre.
« Etre stressé ne m’empêchera pas de dormir. »
*
Mal de crâne, vision troublée.
Shikamaru ouvrit les yeux et baillât lentement. Il se releva du canapé et observa sans vraiment la regarder la télévision, son regard dévia vers la fenêtre où pleuvait une fine pluie, puis vers l’horloge.
Quatorze heures cinquante sept.
Il avait dormit deux heures ! Le jeune Nara resta en ébahissement devant la grande horloge en bois du salon. Dans trois minutes théoriques, elle arriverait. Dans trois minutes théoriques, elle sonnerait à la porte. Dans trois minutes théoriques, elle lui sourirait. Dans trois minutes théoriques, son fantasme arriverait.
Son fantasme ?
Oh ça oui, il s’imaginait tellement de scénario plus ou moins possible avec elle. Tous les deux sous la douche. Tous les deux à faire l’amour dans la piscine de son jardin. Tous les deux à s’embrasser et à se caresser dans son salon. Tous les deux en train de jouer à des jeux gourmands. Tous les deux à…
« Ah ! Quinze heures ! »
Le flemmard sourit intérieurement, lissa sa chemise et passa la main dans ses cheveux. La minute passa. Sans savoir pourquoi, le Nara sentit son c½ur se resserrer. Une minute de retard, ce n’est pas si grave. Il regarda à nouveau par la fenêtre, la pluie tombait à flot à présent. Une nouvelle minute passa, puis une autre, et encore une…
Quinze heures dix-sept.
Il se crispa et serra les poings douloureusement. Elle ne viendrait pas. Il fallait s’y attendre, elle avait sûrement mieux à faire avec son Uchiha. Ou alors elle ne voulait pas le voir. Mais là s’arrêtèrent ses pensées : quelqu’un venait de frapper à la porte. Finalement si, elle était venue !
Un peu trop euphorique, il accourut jusqu’à l’entrée et ouvrit la porte en effaçant son sourire. Elle était là, devant lui !
Totalement trempée.
« Ah, Nara ! Coucou. Je suis désolée, mais je me suis un peu perdue en route. La pluie n’a pas vraiment arrangée ça, en prime.
– Pas de problèmes. Rentre. »
Voilà, le Nara, malgré son état euphorique, avait reprit ses bonnes vieilles habitudes. A savoir : un regard blasé et une voix stagnante.
Il se déplaça sur la droite et laissa la demoiselle passer avant de refermer la porte. Elle lui lança sa veste noire et se dirigea vers le salon.
« Hey, tu pourrais demander ! »
Il grommela silencieusement et accrocha le vêtement à la penderie avant de rejoindre sa camarade. Elle était affalée sur le canapé attendant qu’ils se mettent au travail. Il en profita pour détailler à nouveau ce corps qu’il connaissait par c½ur à quelques points près. Ses yeux verts, si particuliers et tellement profonds, capables de vous faire frissonner en un regard. Ses lèvres roses. Celles qu’il rêvait d’embrasser depuis déjà quelques années. Elles étaient entrouvertes, lui permettant ainsi de respirer doucement, soulevant sa poitrine. Et sa chevelure blonde, qui paraissait tellement douce et brillante.
Pour lui, tout n’était qu’évidence. Temari était la plus belle fille qu’il eut jamais vu.
« Nara ! Pourquoi tu me fixes ? »
Il détourna les yeux alors qu’elle rouvrait les siens. Même en étant désagréable elle restait attirante.
« Pour rien. »
Temari soupira puis sourit fièrement. Elle frappa dans ses mains et déclara : « Bon, on commence ?! »
*
« Enfin ! »
Les deux adolescents soupirèrent. La demoiselle posa son regard sur sa montre et s’exclama « Dix-sept heures, wah.
– Qu’est-ce qu’il y a ?
– Eh bien, il est vachement tôt… C’est tout.
– Et donc … ?
– Rien. Rien du tout. Arrête de m’agresser. »
Elle ferma les yeux et déposa sa tête sur le bois froid de la table du salon. Shikamaru, comme depuis aussi loin qu’il puisse s’en souvenir, l’observa de nouveau, calculant chaque parcelle de ce qu’il voyait. La courbe élégante que formaient ses cils, celle de ses lèvres. Assit à quelques mètres d’elle, il se rapprocha et regarda les cheveux que la pluie avait mouillée deux heures plus tôt. Elle rouvrit les yeux et plongea son regard dans celui du Nara. Il se sentit rougir jusqu’aux oreilles sous son air inquisiteur et amusé.
« Dis Shika…
Shika ! Nouveau surnom !
– … Tu as quelqu’un dans ta vie en ce moment? »
Aïe… Mauvaise question ! Et d’ailleurs…Pourquoi cette question ? Temari n’était pas le genre de fille à poser des questions de cet acabit… Sauf pour mettre mal à l’aise certaines personnes.
« M-moi ?
– Oui, toi.
– Ah… Ben… C’est à dire que… Je… Je… suis un garçon. »
Satisfait de sa réponse, il détourna la tête évitant ainsi le regard inquisiteur de la blonde.
« Nara… ce n’est pas une réponse, en fait.
– Hn, et alors…
– ‘te sens pas agressé comme ça, s’il-te-plait. Tu sais que ça fait quelques temps que tout se passe mal avec Itachi ?
– Je ne vois pas le rapport avec moi.
– Il ya que toi, je t’aime bien, tout simplement. (Il la regarda avec incompréhension.) Je veux dire : tu es toujours sympa avec moi. Parfois, on se chamaille, mais ce n »est jamais grave. ‘Fin… J’me suis rendu compte que je t’aimais bien. Et donc que-
– Mais…
– Si tu es libre, ça ne te dérangera pas que je te dise que j’ai envie de toi. C’est simple. »
La sentence était tombée. Jamais il n’aurait pensé qu’un jour elle ose lui dire ça, et avec le sourire ! Si, dans l’un de ses Innombrables fantasmes, bien sûr… Mais de là à ce qu’elle déclare qu’elle avait envie de lui…
Une bouffée de chaleur le prit, et il se sentit repartir, comme quelques heures auparavant, dans un délicat environnement sexuel. Malgré son air effaré, le sourire de la blonde ne diminua pas. Elle plongea son regard vert dans celui, brun, du jeune homme, qui sentit avec étonnement le pied de la demoiselle soutenir son entrejambe. Avant qu’un autre geste ne soit fait, il grogna vulgairement en soutenant son regard, la bouche en biais.
« Nara, j’ai envie de toi. »
C’était bien trop étrange pour être réel.
Toujours assis à quelques mètres l’un de l’autre, elle se releva et s’installa sur les cuisses de Shikamaru. Il hurla intérieurement que rien de tout cela n’était normal. Mais la barrière entre la raison et le désir menaçait de s’effriter d’une seconde à l’autre. Rapidement, il releva la tête et tenta d’embrasser la blonde. Elle ne se laissa pas faire et recula un peu en souriant à nouveau. Elle baissa la tête et lui effleura le cou du bout des lèvres en rapprochant leurs deux corps.
« Temari, qu’est-ce que tu fais ? »
Elle lui lécha goulûment le cou et y posa sa main droite.
La repousser ou se laisser faire ?
Il gardait les yeux grands ouverts pendant qu’elle se défaisait de la peau du brun. Baignant le vert dans le brun.
« Je te fais plaisir. »
Merci pour la réponse.
La blonde l’examina intensément, toujours avec un sourire en coin sur le visage. Elle posa ses lèvres sur la joue rouge du garçon et les glissa lentement sur ses lèvres fines. Un premier baiser, aussi doux qu’il l’avait espéré. Un premier baiser parfait et approfondi par la langue de la fille qui lécha ses lèvres. C’était peut-être mieux que dans l’un de ses fantasmes, tout compte fait.
« Nara… Fais quelque chose, je t’en prie. »
Avant d’entendre une quelconque réponse de sa part, Temari posa quelques doigts sur son membre érigé tandis qu’il grimaçait et se mordait la lèvre pour ne pas soupirer trivialement comme un débutant. Les vagues mouvements qu’elle lui procura lui remémorèrent son dernier rêve d’il y a quelques heures. Tous les deux à s’embrasser langoureusement et à se toucher dans la chambre du brun. L’effet fut fulgurant, il geignit un peu trop et son corps se tendit. La respiration saccadée, il vit les yeux de la blonde s’ouvrir en grand : « Nara, tout va bien ?
– Ou-oui, pourquoi ?
– Non. Rien. »
Bien sûr, pour Temari, le fait d’entendre un garçon être si expressif, alors qu’elle ne faisait que le caresser superficiellement, était assez troublant. Notamment quand on songeait qu’elle avait eu Itachi Uchiha en expérience passée.
Elle embrassa de nouveau Shikamaru tout en déboutonnant son propre chemisier si blanc et si propre. Les yeux du Nara dévièrent par automatisme vers cette poitrine si mignonne qu’il n’aurait pu imaginer mieux répartie. La peau mate et tellement appétissante que permettait la vue de son vêtement le rendait plus excité qu’il ne l’avait jamais été. Elle déplaça sa main, avec toujours autant de délicatesse, et défit l’attache du pantalon qu’il portait, laissant apparaître le caleçon, à présent déformé par son érection. Elle plongea hâtivement sa main dans le sous-vêtement et commença lentement à caresser ce qui y trainait. Il s’adossa à la chaise en bois et se crispa dessus. Les mouvements qu’elle lui procurait, décidément trop experts
Alors que l’excitation prenait une ampleur qu’il n’avait jusqu’alors jamais connu, Temari retira sa main et se releva en rougissant, l’air confuse et désolée: « Il faut que j’y aille. »
Shikamaru la dévisagea. Elle l’avait méchamment allumé, et maintenant, elle s’excusait et se rhabillait tellement rapidement, qu’il doutait d’avoir vécu quoi que ce soit avec elle.
« Attends. Temari, déclara le garçon en remettant correctement son pantalon. Qu’est-ce que tu fais, bordel ?
– Je sais pas. J’en sais rien du tout ? Je dois y aller, laisse-moi. »
Il se releva, attrapa la demoiselle par la manche de la chemise qu’elle reboutonnait et la colla lui pour cerner son regard.
« Prendre les choses en main. »
N’y décelant aucun refus flagrant, Shikamaru se pencha sur le cou de la demoiselle, tout en l’approchant de la table en bois. Il y déposa plusieurs baisers et la blonde sentit son corps l’abandonner faiblement tandis qu’il s’accaparait son corps tout entier. Il la souleva et l’installa sur la table qui leur avait servi de support de travail quelques minutes auparavant. Elle se laissa docilement faire le visage contrit pour faire bonne figure. Il se sépara finalement à regret de la peau sucré de la blondinette pour regarder son visage faussement contrarié. Elle retira, pour de bon, son chemiser si blanc et si propre d’un geste rageur et s’allongea doucement sur la table en provoquant le Nara du regard. Celle qui lui avait toujours semblée si délicate et pure se révélait finalement à lui pour le narguer. Il traça, de ses doigts, une ligne étroite entre ses seins qu’il caressa lentement, la faisant frémir. Il s’abaissa et posa ses lèvres sur le ventre plat et doux de la fille de ses rêves, ne rompant pas leurs regards pour autant. Elle se détendit et soupira d’aise en souriant. Rien à dire, Shikamaru était bien plus doux qu’Itachi. Avec l’Uchiha, tout avait toujours été beaucoup trop brutal.
Toujours plus ravi de ne l’avoir que pour elle, Shikamaru huma chaque parcelle de la peau bronzée qu’il pouvait atteindre, quelques mèches rebelles de ses cheveux caressant le ventre de sa blonde. Temari enroula ses jambes autour du jeune homme, frottant son bassin contre lui. Il déglutit et redressa son corps et celui de Temari, leurs deux corps tellement proche qu’ils les brulaient presque. Il lui mordilla la peau du cou et se surprit à déplacer l’une de ses mains sur la poitrine de la blonde qui se laissa faire. Elle glissa lentement ses mains sur le torse du brun et détacha les boutons qui tenaient la chemise du jeune homme. Il sourit à son tour et dégrafa, sans difficulté et sous l’étonnement de Temari, le soutien-gorge de la blonde. Elle envoya la chemise loin de son propriétaire et colla sa poitrine nue au torse de Shikamaru, s’accrochant à son cou. La joue du Nara contre l’oreille de Temari.
« Shika, je ne sais toujours pas ce qu’il me prend. Mais je suis sûre de ce que je veux maintenant… j’ai. Vraiment. Envie. De. Toi. »
Cette voix, si chaude et si suave… Shikamaru perdit peu à peu toute contenance et plaqua la blonde sur la table froide pour lui retirer dans l’ordre son pantalon puis cette petite culotte qu’il n’avait qu’à peine toucher avant de l’envoyer voler au-dessus de l’horloge du salon.
« Moi aussi. »
Il se colla à elle et l’embrassa, emplit d’un désir sans commune mesure. Si auparavant il n’avait pu découvrir que ce qu’un maillot de bain pouvait permettre, à présent, il pouvait admirer sans se gêner la nudité de celle à qui il rêvait de faire l’amour depuis beaucoup trop de temps. Il sourit et se détacha de la poitrine de la fille pour observer le corps en dessous du sien. Laissant un désir, en constante augmentation, prendre le dessus, il déplaça sa main entre les cuisses de la demoiselle et la fit gémir de surprise quand il laissa un doigt dériver à l’intérieur d’elle.
Shikamaru sentit son corps se tendre alors que son amie gémissait plus fort. Elle se cambra quand le garçon l’embrassa avant de retirer son doigt un peu trop inquisiteur. Il la calma en lui caressant doucement le visage, et lui fit comprendre qu’il ne tiendrait pas plus longtemps avant d’écarter un peu plus les jambes de la blonde. Sans même prendre la peine de prévenir il se laissa glisser en elle, se surprenant à rentrer si facilement. Le sentiment d’étroitesse passée il se laissa aller à la chaleur ambiante du corps de la blonde, sentant ses hanches bougées sans contrôle.
*
Salle de permanence, dix heures vingt-sept.
Temari bavardait avec son amie TenTen, une brunette aux yeux marron et à la coupe extravagante. Plus loin, Itachi, un grand brun taciturne, regardait des filles en maillot de bain sur une revue automobile. Et encore quelques rangs plus loin, Shikamaru observait du coin de l’oeil la fille de ses rêves discuter.
Déjà dix heures trente !
Il leva la main et demanda au surveillant s’il pouvait sortir pour aller aux toilettes. Demande qu’Ibiki Morino accepta sans aucune réticence. La blonde regarda son ancien amant d’une nuit partir et attendit une vingtaine de seconde avant de lever la main à son tour, mendiant la même autorisation avec la même réponse.
Il la plaqua au mur et entra en elle violemment. Elle s’agrippa à la chemise blanche du garçon et se colla à lui en l’embrassant langoureusement, la jambe soutenue par une main forte d’homme.
« Je t’aime.
– Moi aussi. »