[symple_testimonial by= » » fade_in= »true »]C’était dingue cette époque-là ! Je passais mon temps à écrire tout ce qui me passait par la tête pour peu qu’un simple filet d’inspiration me vienne à l’esprit. Ce coup-ci c’était le site expressionsalacon.com que je venais de visiter qui me filait l’envie d’écrire. Ça n’avait rien de très glorieux (d’ailleurs, l’OS ne l’est pas vraiment x___x) mais ça avait le mérite de nous faire rire sur MSN avec les copines de la fanfic. Je me souviens que sur The Way of Naruto, les avis avait été très partagés ; la modérateurs, notamment, qui avaient hésité à me laisser la publier .___. Naze.[/symple_testimonial]

 

Il y a ces soirées… Dans le genre du mémorable. Du mémorablement détraqué.

 

« Hé, hey, heyyyy. Hinataa. J’ai… »

Hinata se retourna de nouveau vers son interlocuteur qui se trouvait être Kiba, exaspérée. Il lui attrapa le bras et l’embrassa goulûment, la bave à la commissure des lèvres. Elle le repoussa, le regarda avec incompréhension. Kiba porta alors la main à sa poitrine.

« Je t’en supplie, Hinata. Je me sens si… seul… »

Surprise par son allure, la jeune femme céda et le ramena à elle pour lui baiser le bout des lèvres.

Une bouteille, c’est comme une pucelle, faut pas la lâcher tant qu’on n’en a pas vu le cul.

 

« Écoute, Ino. Je suis sincèrement désolé. T’étais là, ta jolie poitrine qui me donnait super envie. Et puis ta main… Tu te débrouilles si bien, tu sais ? »

La blonde fusilla Kiba Inuzuka du regard en faisant le tour des dégâts qu’il avait provoqué. Maintenant, elle allait bien rire pour retirer toutes ces traces de l’éjaculation du jeune homme sur ses cheveux !

Si ce sont les meilleurs qui partent les premiers, que penser alors des éjaculateurs précoces ?

 

« Hmm… »

Kiba ouvrit un œil, puis l’autre, la tête comme une pastèque. Il avait mal, tellement mal. Mal où d’ailleurs ? Au dos, aux jambes… Au cul ? Il tenta de se relever sur ses genoux mais un poids sur son dos l’en empêcha. Il regarda alors entre ses jambes, un sentiment étrange que quelque chose clochait à l’esprit.

« Un, deux… trois ? QUATRE ?? »

Ses yeux s’exorbitèrent en comprenant qu’il avait deux choses en trop entre les cuisses. Puis le poids sur son dos bougea, glissa et tomba à côté de lui. Une douleur qu’il pensait ne jamais connaître le parcourut alors et le réveilla complément.

« NARUTO ?! »

Si tu te réveilles au crépuscule et que tu t’aperçois avoir quatre testicules, surtout ne te prend pas pour Hercule, c’est simplement qu’on t’encule !

 

Elle dormait, elle ronflait. Il avait vraiment pensé que Tenten serait meilleure que ça ; Neji lui rabattait tellement les oreilles au sujet de sa sauvage qu’il avait cru que… Mais non. Tenten n’était pas une furie capable de faire du tantrique. Alors il posa une main sur son sexe et soupira de frustration.

La belote c’est comme le sexe, si on a une mauvaise partenaire, il faut une bonne main.

 

« S’il te plait, Temari. Sois un peu plus conciliante. Tu sais comme moi qu’il va te falloir de l’entraînement si tu veux pouvoir combler l’autre fainéant. »

La jeune sunienne soupira et pinça les lèvres puis se pencha sur l’entrejambe de Kiba. Avec ça, il finirait la soirée en beauté.

Le sperme c’est comme un mensonge le plus dur c’est de le faire avaler.

 

Il poussa un dernier râle et il la sentit frémir sous ses assauts.

« Sasuke ! »

Oh non, pensa-t-il. Kiba regarda Sakura sous lui et lui jeta un regard mauvais.

Mieux vaux rater un baiser que de baiser un raté.

 

« Non, sérieux. J’ai pas envie. Pas ce soir. »

Kiba repoussa une brune au regard doux dont la poitrine menaçait de se libérer à un bouton près. Elle l’attrapa par la manche en lui demandant pourquoi.

« Parce que… parce que…  Je crois bien qu’il pleut demain, non ? »

Ayame se résigna alors, vaincue.

Ne faites jamais l’amour le samedi soir, car s’il pleut le dimanche, vous ne saurez plus quoi faire !

 

« On fait quoi ce soir ?
– On baise. »

Kiba sauta sur son ancien senseï et glissa une main jusqu’à sa cuisse. Quelques minutes plus tard, ils se retrouvaient sous le drap à regarder la télévision.

« Et maintenant, on fait quoi ?
– On baise ! »

La vie serait plus simple sans sexe, mais alors qu’est-ce qu’on se ferait chier…

 

Kiba soupira en regardant autour de lui, une bouteille à la main. Sakura, prise. Hinata, prise. Tenten, prise. Temari, prise. Ino… Doublement prise ? Il fit le tour de la salle et tomba sur Shizune, le regard perdue dans l’étendue de la salle de fête. Il s’avança alors vers elle.

« Hey, Shizune-san. Comment ça va ce soir ? »

Ce n’est pas parce que l’homme a soif d’amour qu’il doit se jeter sur la première gourde.

 

Trois mois à l’hôpital… Déjà. Ce n’était pas prêt d’être fini ; encore six mois à tirer, pensa Kiba en se tournant de côté. Foutue mission. Et cette fille aux cheveux roux… Quelle saleté ! Ah ça, pour le chauffer, elle l’avait chauffé. S’il avait su qui elle était, il n’aurait certainement pas réagit de la même manière. Pourtant, ils avaient couché ensemble, elle l’avait assommé, torturé et balancé au-dessus d’une falaise. Il en avait de la chance.

« Foutue Karin. »

Les femmes, c’est comme les ouragans, elles arrivent chaudes et humides et repartent avec ta maison…

 

Il tenait la main d’Ino tandis qu’ils se baladaient dans les rues de la ville de Konoha. Comme souvent depuis qu’ils avaient officialisé leur relation.

Hinata entra dans son champ de vision. C’était vrai que sa coéquipière était plus belle de jour en jour. D’ailleurs, sa poitrine grossissait à vue d’œil avec ça.

« Le ciel est vraiment bleu, hein ? »

Son attention se reporta à Ino et il grogna.

La bigamie consiste à avoir une femme de trop, la monogamie aussi.

 

Elle l’embrassa du bout des lèvres et se posa contre lui.

« Quand je raconterais aux copines que je sors avec Kiba Inuzuka… »

Kiba se crispa. Hanabi Hyûga… C’est sûr, il se ferait tuer.

Une femme c’est comme des pantoufles, on est bien dedans mais on ne sort pas avec.