[symple_testimonial by= » » fade_in= »true »]Je suis plus sûre de l’histoire derrière cet OS. Sûrement que mes souvenirs vagues s’accordent avec la période d’écriture qui concordait pas mal avec des grosses épreuves scolaires chiantes. Ça concordait aussi pas mal avec ma copine de l’époque avec qui je sentais la niaiserie à des kilomètres de là. Cela étant, le TemaTen est un couple que j’affectionne particulièrement et que je regrette de ne pas trouver dans la fanbase française :(. Parce que les anglo-saxons, eux, ils se la collent grave avec ce couple. ET CA DÉCHIRE SA MÈRE. [/symple_testimonial]

 

« J’aime pas les garçons. C’est moche, ça pue. En plus ça fait rien qu’à manger ses crottes de nez. »

Tenten n’aime pas trop les garçons. Et, avec un vocabulaire peut-être plus évolué qu’à l’époque de ses six ans, son discours reste le même : Le mâle c’est le mal. En plus ça fait une bonne rime, ça tombe bien.
Du haut de ses seize ans, elle garde une paire de chignons dans ses cheveux, adopte un style vintage chinois et se bat avec trois hommes qu’elle considère plus comme des compagnons d’armes que comme des amis. Ça se comprend.

D’un côté il y a Neji Hyûga qui ne lui parle que pour lui faire des reproches ou pour insinuer qu’elle ne sera jamais à sa hauteur. Et de l’autre il y Lee Rock et Gai Maïto, adeptes du Taijutsu et habillés d’une tenue, certes confortable, mais peu agréable à l’œil de notre chère Tenten.

Seulement voilà, comme le dit cet adage qui vient d’une personne dont tout le monde a oublié le nom depuis très longtemps : « On ne choisit pas sa route. » C’est sûr, Tenten n’a jamais eu le choix de sa route, et elle trouve ça dommage.

Cela dit, elle n’a jamais non plus cherché à changer le destin pour qu’il lui soit favorable. Un peu plus de poigne de fer, comme Ino avec ses deux compagnons, ou de gentillesse amicale, comme Hinata auprès de son équipe, et il y aurait peut-être eu moins de casse. Mais Tenten est une jeune fille effacée et il est trop dur pour elle de revenir en arrière auprès de ses compagnons d’arme. Elle les connait depuis ses treize ans, sans compter sur l’époque de l’école ninja où elle se devait déjà de les côtoyer.

« J’aime  pas les hommes. Ils sont là, à me reluquer l’arrière-train, c’est désagréable. Sans compter ceux qui se curent le pif. »

Temari pose une main compatissante sur celle de la brune et la regarde dans les yeux. Temari c’est une amie/ennemie aux yeux de Tenten. Elle l’a encore mauvaise de s’être fait écraser à l’examen Chûnin. Mais elle trouve que la jeune femme du désert a une influence bénéfique sur elle. À présent, Tenten arrive à regarder Neji de haut quand il lui parle mal et elle ne s’en tire pas trop mal quand elle doit éviter un entrainement harassant avec Lee et Gai. Et puis, il faut bien l’avouer : Temari lui a tapé dans l’œil… Enfin dans les deux yeux en fait.

Peu importe à quoi elle pense, elle finit toujours par y retrouver Temari d’une manière ou d’une autre. C’est amusant. C’est très ennuyeux aussi parce qu’à cause de ça, sa capacité de concentration à nettement baissée. Neji ne perd jamais une occasion de le lui faire remarquer de toute façon.

« Y’a pas que les mecs dans la vie, ma pauv’ Lucette. »

À la manière guindée qu’à de la dire Temari, Tenten ne peut s’empêcher d’en rire et se dit que, en plus de la trouver mignonne, Temari est vraiment hilarante quand elle y met du sien.

Tenten et Temari se trouvent assises à une table de pique-nique, à l’ombre d’un saule. C’est rafraichissant se dit la brune. Et romantique aussi. Après un combat d’entrainement, elles se cachent du soleil, profitant de cette intimité pour abandonner l’encombrement vestimentaire qu’elles se doivent de porter chaque jour que fait la vie.

Pour être honnête avec elle-même, Tenten trouve qu’elle est vraiment moins bien gaulée que son amie. C’est peut-être vrai. Mais peut-être pas, qui peut savoir ? Seulement les sous-vêtements parlent d’eux-mêmes : le bandage que s’applique Tenten n’a pas grand-chose à cacher à côté de celui de la blonde. Mais ce n’est pas le problème.

Tenten a bien compris qu’elle n’était pas aussi attirante que la blonde, ça lui fait défaut. Elle a bien remarqué que Lee, pourtant pas très porté sur le sexe féminin, ne peut s’empêcher de la reluquer par derrière quand elle leur tourne le dos. Tenten en est jalouse. Jalouse de l’attention que l’on porte à Temari. Jalouse de l’attention que Temari ne lui porte pas.

« À quoi tu penses ? »

La brune regarde son amie, porte un regard sur les lèvres de Temari et sent ses joues chauffer.

« Oh, à pas grand-chose, tu sais. »

Il faut pourtant le dire : Tenten a su attirer l’attention de Temari. Elles ne seraient pas dans cette tenue après un combat sinon. Elle a aussi attiré l’attention de Lee quand ils sortaient de l’académie et Kiba a été touché en plein cœur quand elle a commencé à développer ses attributs de femme. Mais les hommes ce n’est décidément pas sa tasse de thé, sinon elle ne se serait pas fait avoir par cette Temari au regard aguicheur.

Elle n’aurait pas non plus été attirée par elle après une défaite aussi cuisante et pleine d’arrogance. Ce doit être ça l’amour. C’est stupide.

« On rentre ? »

La blonde lui lance un regard qui sous-entend beaucoup de chose alors Tenten accepte.

Tenten n’aime pas les garçons. Elle n’aime pas trop les filles non plus en fait. Elle n’aime que Temari.

Ça tombe bien parce que Temari n’aime qu’elle.