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Sakura et Kankurô. Le genre de couple pour lequel je n’aurai rien parié. Pour lequel je ne parierai rien non plus à l’heure actuelle, en fait. Et pourtant… Âgée de 14 piges, je créais ce couple là pour rester dans cette suite logique que je m’étais imposée à l’époque d’Inatendu quand je ne suivais pas réellement la série animée et encore moins le manga. Il est aussi très important de préciser que j’avais posté cette fanfiction sur FFnet avant de me dire que OMG mais c’est vraiment trop nul pour être posté. Bref, pour le peu de personne qui sont tombées dessus à qui n’en sont pas mortes : Bravo ♥ ! Be carreful : Humour dépassé à l’honneur.
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Sakura Haruno, célèbre medic-nin de Konoha, se baladait entre les rues étouffantes de Suna. Elle s’ennuyait à mourir ; Suna paraissait être le bled le plus pourri de l’univers et les cinquante degrés au compteur n’aidaient en rien. Prise dans cet ennui sans fin, Sakura ne vit pas que l’on s’approchait d’elle pour lui attraper l’épaule. Sursautant, Sakura se retourna, prête à envoyer un poing à l’indigent.
« Ho, Sakura ! Keep cool… »
Deux yeux bruns, une cagoule vissée sur le crâne, une peinture violette soulignant des traits de son visage. Voila donc qui venait l’interrompre dans ses pensées.
« Kankurô. Tu m’as fichu la frousse, soupira-t-elle en s’apaisant.
– Excuse-moi. Je ne nous pensais pas en terrain hostile
– C’est pas ce que je sous-entendais, tu sais.
– Pas la peine de prendre la mouche, lâcha le jeune homme. C’était qu’une boutade. Tu es ici pour quoi en ce moment ? »
Kankurô n’était pas n’importe qui aux yeux de la communauté ninja. Il était un jounin réputé et il était aussi le grand frère du Kazekage : Gaara -l’ancien Jinchuuruki- ainsi que de Temari. Il était, comme à son habitude, habillé de vêtements noirs et de son maquillage violet si particulier encadrant son visage. Ils commençaient à discuter, des potins de Konoha et de ceux de Suna.
« … Et là y’a Temari qui m’a éjecté de la maison parce que, soit-dis-en, je lui pourrissais son espace à elle et sa feignasse mollassonne de petit ami !
– C’est vrai que Temari sort avec Shika.
– Mouais…
– Je m’ennuie, tu viens avec moi ? Fais-moi visiter Suna.
– Mais t’en as déjà fait le tour…
– M’en fiche, je veux le faire. Avec toi.
– Si tu insistes…
– Merciiiiii, minauda la princesse. »
Kankurô emmena la demoiselle dans Suna, passant devant des boutiques de vêtements, que Sakura ne put s’empêcher d’attaquer de front telle une shoppeuse professionnelle. Puis devant le palais du Kage, se moquant tout deux de Gaara qui était sûrement en train de travailler avec toute sa paperasse sur le bureau. Ils arrivèrent ensuite devant un petit restaurant. Sakura prétextant qu’elle était morte de faim, Kankurô l’emmena et dû payer les consommations. « Adieux porte-monnaie ! »
Enfin ! La visite s’acheva, le garçon l’accompagna jusqu’à l’hôtel où elle logeait. Sur le pas de la porte, Sakura enlaça le garçon, qui se laissa aller à rougir violemment. Elle le fixa intensément dans les yeux, et approcha son visage de celui du garçon. Un peu apeuré, il recula, mais pas assez, la jeune fille l’embrassa, et comme par réflexe, le garçon posa sa main sur la joue de la demoiselle et la caressa gentiment. Elle se recula pour l’observer. Elle lui retira le bonnet à oreilles de chats, puis l’embrassa de nouveau, laissant sur le coin de sa lèvre de la peinture violette. Mettant fin au baiser, une question pointa alors le bout de son nez.
« Dis-moi, tu ressemble à quoi sans ça ? demanda-t-elel en pointant du doigt le visage maquillé du brun.
– Tu veux vraiment savoir ?
– Oui ! »
La jeune fille tendit un chiffon au marionnettiste qui l’utilisa pour s’essuyer le visage. Kankurô du désert était une beauté discrète, constata finalement Sakura en se mordant la lèvre. Il avait un nez épais, deux yeux étirés et des paumettes marquées. Sans ce maquillage guerrier, il semblait plus humain et bien plus attirant.
D’un geste sec, la rose attrapa la tête de Kankurô entre ses mains et l’embrassa, mais cette fois-ci de façon bien plus sulfureuse…
« Sérieusement, tu sais que tu es super sexy ? Je suis bien contente que tu le caches, ça me laisse une chance de te conquérir totalement »
Souriant de nouveau, elle l’agrippa par la manche et l’enlaça sauvagement. Elle n’allait pas le laisser filer si facilement.