Point Final.
« Je reviens dans quinze minutes, j’ai oublié d’acheter de la lessive, avait indiqué Ino en laissant Shikamaru Nara dans son appartement. »
Le brun se retrouvait donc seul, jouant à Mario Bros© sur la console de son amie, laissant le temps passer… Si lentement. Trente minutes déjà, elle se fichait de qui, punaise ?
Alors qu’il soupirait une nouvelle fois, quelqu’un toqua à la porte. Sûrement Ino qui avait oublié ses clés, se dit Nara en ouvrant en grand la porte de l’appartement.
Où il y découvrit une Temari, le rouge aux joues indiquant qu’elle devait avoir couru. Ils se regardèrent quelques secondes en chien de faïence avant qu’il ne lui cède le passage, aucun mot ne passant la barrière de leurs lèvres.
Il referma la porte et, le temps de se tourner vers Temari, ils entendirent ce clic distinctif entre tous indiquant la fermeture d’un loquet. Il ouvrit de grand yeux, se retourna vivement vers la porte d’entrée et tourna machinalement la poignée.
Poignée tournée qui n’ouvrit pourtant pas la porte.
Ils étaient faits comme des rats.
Le portable de Temari se mit alors à sonner, les sortants de leur terreur pour quelques secondes. La blonde porta l’appareil à son oreille et écouta alors les quelques mots qui régirait leur soirée.
« Coucou, mon lapin. Il y a une pizza au congélo, Kiba a acheté du champagne et Gaara a accepté de nous laisser vous martyriser en échange d’un anniversaire moins conventionnel l’année prochaine. Vous avez vingt-quatre heures. Je vous fais des cœurs partout-partout. »
La blonde raccrocha sitôt son message passé, laissant Temari la bouche grande ouverte, transie.
Shikamaru s’approcha d’elle, ce qui la réveilla d’office et elle fit un pas en arrière. Le cœur du jeune homme se serra à cette constatation et il s’éloigna d’elle de lui-même.
« C’était Ino, n’est-ce pas ? »
Sa question resta sans réponse une longue minute, le temps que la jeune femme trouve ses mots : « Elle. El-Ino a parlé d’une pizza au congélateur et de champagne. Elle a parlé de Gaara aussi. Je n’ai pas trop compris à quel propos. »
Elle s’affaissa lourdement sur le canapé moelleux de l’appartement d’Ino et soupira, regardant Nara de ses yeux de biche apeurée.
Shikamaru, vif d’esprit qu’il était, venait de comprendre ce qu’il se jouait actuellement. Ça ne lui plaisait qu’à moitié. D’un côté, se retrouver avec Temari le comblait. N’être qu’avec elle, c’était un peu ce qu’il voulait par-dessus tout. D’un autre côté pourtant… Il ne se sentait pas prêt à avoir Cette discussion avec elle.
Il ne le serait jamais en fait.
« Je te sers une coupe ? »
Avec de l’alcool ça irait peut-être mieux.
*
Avec l’alcool tout allait mieux. Choix judicieux. Ce qui l’était moins, par contre c’était le manque de lucidité qu’il avait pour communiquer avec Temari. Mises à part quelques phrases bateau faites pour détendre l’atmosphère, l’accent n’était pas mis sur la discussion.
Ils ne faisaient que s’observer l’un l’autre.
Elle détestait ça.
« On peut regardzer la télévision sinon. Ino a au moins la chance de pas avoir une télévision minuscule, annonça Nara, le nez dans son verre.
– Pourquoi pas. Ça fera passer le temps. »
Shikamaru alluma la télévision, ripant par deux fois sur la télécommande et se posa sur le canapé, à côté d’un Temari tendue qui gardait ses distances tant qu’elle le pouvait encore. Nara le remarqua, agacé. Prit dans cet abus d’alcool et par la fatigue de ne pas pouvoir être lui-même, il se tourna brusquement vers la blonde.
« Écoute, Tzemari, déclara-t-il le regard mauvais et alcoolisé, étonnant cette dernière. J’ai bien compris que tu m’en voulais. Parce que je suis un imbécile qui répond à des paris ztupides et parce qu’en plus tu t’imagines que tu ne comptes pas le moins du monde à mes zyeux. Tu as tzrvv… tu as tzout faux, oké ? »
Il était déplorable, il aurait tout aussi bien fait de s’abstenir de parler. L’alcool ne lui allait décidément pas au teint. Ni à la parole. La blonde, d’abord surprise, se gonfla les poumons, décidée à prendre la parole afin de dire elle-aussi tout ce qui la tracassait depuis tellement de mois.
« Si j’avais si faux que ça, tu aurais fait en sorte de me détromper, logiquement. A la place, tu t’es conforté dans l’idée que je ne te pardonnerais jamais et qu’on ne serait jamais rien l’un pour l’autre. Tu n’es qu’un abruti, oui, Nara. »
Si Shikamaru avait l’alcool bafouillant et zozotant, Temari, elle, disposait de cette faculté à dire tout ce qu’elle pensait d’une traite. Embrumé dans le pourcentage alcoolisé de ce champagne haut de gamme (où Kiba l’avait-il acheté ?), le brun ne se démonta pas de tout ce courage qu’il avait.
« D’a-d’acc. D’accord. Ouais, t’as raison. Je suis qu’un poltrzon. Un incapable. Je sais pas assumer .Je t’aime depuis l’âge de quatorze mais qu’est-ce qu’on en a à foutre ? Tes spectacles de danse ? Nan, rien à foutre, j’y allais parzce que j’aime la danse classique. Ces devoirs que je faisais à ta place ? Rien à foutre, j’avais que za à faire. Et puis. Et puis tout ce mal que j’ai fait à Konan parce que je pensais qu’à toi ? Putain. J’suis tellement con. »
Le brun se reposa contre le canapé, les doigts sur les tempes. Qu’avait-il fait pour tomber amoureux de cette femme qui, tout compte fait, n’avait jamais remarqué son existence ? Pourquoi lui ?
Pourquoi elle ?
« J’en szais rien, se répondit le brun à lui-même. Sûrement parce que j’aime bien quand tu souris. Quand tu me remets à ma place de manière cassantze. Oh et pis j’aime bien aussi quand tu te penches pour attzraper un livre tout en bas à la B.U. ça fait remonter ta jupe en été. Après je suis obligé dze rentrer dans ma chambre pour me pfrefe-pougner comme un ado avant de me faire griller. »
Temari l’observait, les sourcils froncés. Que racontait-il ? D’accord, il s’était enfilé plus de la moitié de la bouteille mais quand même. Qu’on ne lui fasse pas croire qu’il était si peu endurant à l’alcool !
« Ouiiiii, c’est vraiiiiiii. Oui, j’ai accepté ce pari d’abrutis parzce que… Je suis en manque ! De tzemps en temps j’aime bien baiser. Parze que ça fait du bien, ça détend. Putain quoi. Quand je me dis que. Ah… ahahhaa. Que t’es encore une vile pucelle. Je me trouve dégueulaz-
– Par-don ?! »
Le cœur de Temari battait à tout rompre. Que venait donc de dire Nara Shikamaru ?! Venait-il d’insinuer qu’elle était encore une petite vierge des campagnes ? Quel odieux personnage !
« Quoi ? Z’est pas vrai ? demanda ce pauvre Shikamaru, soudain étonné. Cz’est Tenten qu’a dit ça. Elle m’a dit que Sazori et toi… Pfut, jamais. »
Tenten, abject personnage non-informé. Le brun lança une œillade pas très discrète à une Temari qui le regardait de toute sa hauteur, le regard fatigué.
Oh. Visiblement Tenten avait eu tout faux.
« Cza me rassure en fait. Je suis pas zi dégueulasse que ça finalement, jeta Shikamaru tout sourire.
– Je n’ai pas couché avec l’intégralité de l’alphabet, Shikamaru. Je crois utile de te rappeler qu’il y a un certain écart entre nos comportements sexuels respectifs. »
Elle venait à nouveau de le briser, le sourire qu’il avait s’évapora en un instant et il se releva, peiné.
« Tu veux de la pizza ? »
La blonde lâcha vaguement un oui et le laissa mettre la pizza au four. D’un regard lancé par-dessus son épaule, Temari observa le brun et son allure accablée, ce pari ne lui avait pas fait que du bien.
Elle le comprenait bien.
Elle ne le pardonnait pas pour autant.
« Hé Temari ? la blonde se tourna vers lui. Je… j’ai qu’une dernière question à te poser. Je te laisszerai tranquille pour toujours après. »
Temari se releva, prête à affronter n’importe quelle question qu’il aurait à lui poser : « Dis toujours, je verrais bien.
– Est-ce que tu m’as aimé, ne serait-ce qu’un instant ? »
Temari se sentit débranchée un long moment.
Son cœur tambourinait toujours plus. Elle se sentait si proche d’une crise de larmes. Jamais auparavant ne lui serait venue cette question à l’esprit.
Pourquoi ?
« Parce que tu m’as tapé dans l’œil quand on était au lycée, lança-t-elle pour répondre à sa propre question, se rendant ainsi compte qu’elle avait visiblement beaucoup trop bu elle-aussi. Grognon. Dégourdi. Peut-être un peu immature. Toujours présent depuis… le collège. Parce que t’es mignon dans ton genre aussi. »
L’aimait-elle alors, merde ? C’était ça la question, bordel.
Temari aimait-elle Shikamaru Nara assez fort pour faire fi de tout ce qui c’était passé auparavant, l’était-elle ? L’était. T-elle ?
« Ouais, ouais. Je crois que je suis niaisement amoureuse de ce gros débile de Nara qu’il faut absolument dépister. »
Alors c’était un oui assumé. Elle était bel et bien amoureuse de cet impotent relationnel qu’était Nara Shikamaru. Elle ne serait sûrement pas capable d’oublier A, B, C et toutes ces autres lettres, c’était évident.
« Mais je crois que je t’aime suffisamment pour ne plus te faire de remarque sur cet alphabet-là. Maintenant à toi de me répondre, rajouta la blonde. Est-ce que tu m’aimes pour de vrai ? »
Les poumons du brun se vidèrent de tout l’air dont ils disposaient et Shikamaru dut s’y reprendre à trois fois avant d’avoir une respiration assez correcte pour parler. Il profita de ce laps de temps pour réfléchir une dernière fois à ce qui lui faisait défaut réellement.
« Sur une échelle de Un à Dix, à combien tu estimes l’amour que ressent Shikamaru pour Temari ? avait demandé Tenten, pleine d’une rancœur que Shikamaru n’avait pas fait l’effort de comprendre jusqu’à présent.
– Hum. Je dois prendre les critères actuels ou ceux qu’il avait avant de se taper tout le campus ? rajoutait Ino en levant les yeux vers un Shikamaru qui se morfondait sur le siège arrière de la voiture de la brune.
– Je parle du présent, Ino.
– Oh, dans ce cas… Je l’estime à quatre. »
Nara s’était insurgé avec une telle force en réclamant des comptes que la blonde avait rajouté par la suite : « Ce n’est pas tant l’amour qu’il y a dans le plus profond de ton être que celui que tu te voues à montrer à la face du monde qui compte. Je te connais assez pour savoir que l’unique problème que tu as eu vis-à-vis d’elle c’est le manque de discernement concernant ses sentiments. Je comprends que tu ne sois pas futé. Mais venir te plaindre de ce recul qu’elle prend par rapport à toi… C’est tellement puéril. Merde Shika. T’attends quoi pour te bouger le cul ? »
« Chôji te raconte beaucoup trop de choses, maman. Je ne suis pas convaincu que ce soit la meilleure chose à faire que de partager des potins à mon sujet, avait déclaré Shikamaru en faisant la moue, téléphonant à sa mère le matin faisant suite à sa coucherie avec Sakura.
– Je comprends très bien ton ressenti, mon bébé. Mais il faut bien que quelqu’un s’en occupe étant donné que tu ne prends la peine de m’appeler qu’en moment de doute sentimental. Tu sais que ça fait presque trois mois que tu ne m’as pas passé le moindre coup de téléphone de ton plein gré ?
– Excuse-moi, Maman. Je ferai des efforts à l’avenir.
– Ça j’y compte bien ! Et j’espère pour toi que tu vas te décider à abandonner ce stupide pari. Après tout ce yoyo sentimental que tu me fais subir depuis le collège en me parlant de cette gentille Temari, il serait peut-être temps que tu éclaircisses toute cette histoire.
– Je t’ai dit qu’elle était de nouveau avec son ex-petit-ami ?
– Et alors ! s’était exclamée madame Nara en perdant patience. Tu lui coures après depuis déjà assez longtemps pour t’en moquer, voyons. Tu sais ce qui cloche avec toi, mon chéri ? C’est cette manière que tu as de ne regarder que la surface sans t’intéresser à ce qui se cache juste en-dessous. Tu gratterais juste un peu que tu apprendrais certainement des tonnes de choses très intéressantes. Imagine-toi qu’elle n’est en fait pas avec ce Sasori. Tu as songé à cette possibilité ? Après tout, tu lui as rappelé le fait qu’elle ne l’avait pas joué franc-jeu avec toi la dernière fois que vous vous êtes embrassés. Une fille déçue ou en colère fera tout pour que tu n’en saches jamais rien, quitte à faire semblant.
– Je ne pense pas que ce soit le genre de Temari de se moquer de moi à ce point.
– Alors tu ne connais pas si bien les femmes que ça. Coucher avec certaines d’entre elles ne veut pas dire que tu sais ce qu’elles ressentent. Penses-y, d’accord ? »
« Si tu l’aimais tant que ça, t’aurai arrêté de te taper toutes ces femmes dès qu’elle t’en a fait la remarque, trou d’uc’, soupirait un jeune homme aux cheveux sombres et à la peau d’une pâleur effrayante.
– Je suis tout à fait d’accord avec ce que dit Sasuke, continuait Naruto en avalant un Gin Tonic. Je veux dire… D’après Sakura, tu passais ton temps à la regarder en coin au lycée. T’as jamais eu les couilles de l’aborder ou quoi ? C’est pas une raison pour lui en faire voir de toutes les couleurs comme ça.
– Laisser tant de temps passer n’a pas arrangé ton affaire d’ailleurs. Tu te rends déjà compte que tu as dépassé les bornes, c’est bien. Maintenant il faut que tu répares tes erreurs si tu veux pouvoir n’être qu’avec Temari. C’est bien ce que tu veux, non ? N’être qu’avec elle.
– Bien sûr que c’est ce qu’il veut ! T’as remarqué comme il nous rebat les oreilles avec son histoire qui n’a encore jamais existé avec elle ?! Je ne suis pas un expert, ça non. Mais… Dis-lui que tu l’aimes. Quoi que ça puisse te couter par la suite.
– Tu regretteras de ne pas l’avoir fait, je te l’assure, ajoutait Sasuke. »
C’était sa dernière chance avant… Plus jamais après il ne se permettrait plus de faire quoi que ce soit concernant Temari si cette fois-ci ça ne fonctionnait pas. Il leur avait laissé trop de chance. Beaucoup trop.
Il fatiguait.
Il secoua la tête, espérant enlever l’alcool qu’il avait encore dans le crâne pour enfin lui répondre.
« Sur une échelle de un à dix, je t’aime au moins à l’infini. D’après ma mère ça veut dire que je t’aime vraiment, vraiment, vraiment beaucoup. Même si je suis trop débile pour avoir eu le courage de te le dire. Je t’ai même forcé à faire le premier pas, c’est dire… Le Terre entière me fait la morale depuis trop de temps à ton sujet. Parce que je n’arrive pas à comprendre ce que tu veux… Je ne rejette pas la faute, bien sûr que non. Je suis seulement trop abruti par ma personne pour comprendre qu’il n’y a pas que moi qui compte.
Il ne répondait pas à la question clairement comme elle l’avait espéré. Ce n’était pas un problème.
« Tu es tellement niais, Shikamaru. C’est atroce. »
*
Shikamaru aimait Temari depuis son entrée au collège quand il y avait rencontré simultanément Gaara, Naruto, Sasuke et quelques autres personnes. Mais surtout Gaara. Chez qui il avait passé des après-midi à jouer à des jeux sur sa console de salon. En allant chez lui, Nara était souvent tombé nez-à-nez avec la sœur du roux. Une grande blonde avec un appareil dentaire, de trois ans leur ainée. Elle le regardait de haut, soupirait après l’agitation que les deux garçons causaient dans le salon et s’en allait à sa chambre jusqu’à ce qu’il parte de chez elle. Il en était tombé sous le charme au premier regard.
L’adolescence, somme toute.
Quand il était entré au lycée, Temari se trouvait en préparatoire. Avec le lycée, synonyme de Soirée, par obligation sociale. Les premières auxquelles Shikamaru participait de son plein gré. Il y avait retrouvé Temari, toujours plus adulte, toujours plus jolie et qui, adulescence faisant foi, acceptait enfin de lui parler comme à une personne normale. Il avait alors développé, en plus d’un amour transi exclusivement dû au joli physique de la blonde, une attirance pour ce qu’était la jeune femme et sur sa capacité à lui en faire voir de toutes les couleurs en l’envoyant balader dès qu’il lui faisait une réflexion déplacée.
Shikamaru, presque adulte, développait alors son masochisme chronique qui ferait de sa vie un enfer sentimental.
Arrivé à l’université deux ans après Temari, Shikamaru s’était fait la réflexion que s’il voulait que ça bouge entre lui et la jolie blonde, il avait tout intérêt à se tirer les doigts du cul rapidement. Il ne l’avait pourtant pas fait, parce qu’elle était toujours avec ce Sasori avec qui elle sortait depuis plus de deux ans déjà. Il avait désespéré, s’était trouvé Konan et avait continué à la fréquenter quelques mois après son entrée à l’université avant de se rendre compte qu’il la faisait souffrir sans qu’elle ne le mérite.
Il était toujours aussi fou de cette Temari qui l’avait finalement remarqué mais ne faisait visiblement pas d’effort pour garder plus que ça le contact avec lui.
Puis elle avait rompu avec Sasori et il y avait eu cette soirée post-examen où ils s’étaient embrassés. Il était prêt à tout déballer. À quel point il la trouvait jolie, à quel point il la trouvait intelligente. À quel point il l’aimait.
Mais elle était partie sans même lui laisser le temps de comprendre ce qui se passait.
Il n’avait compris que des mois plus tard que la raison en avait été Konan. Seulement ça. Pauvre Konan…
Mais maintenant Temari était là, à quelques centimètres de lui, le regardant fièrement en attendant une réponse de sa part.
« Je t’aime tellement. Tellement. Pardonne-moi pour tout, je t’en prie. »
Il s’était de nouveau rapproché d’elle, avait posé une main sur sa hanche et avait pris une bonne résolution quand il avait constaté que la blonde n’avait pas reculé à son approche : « Si je pouvais remonter dans le temps, je me donnerai des baffes en me disant à moi-même qu’il faut que j’apprenne à l’ouvrir au bon moment. »
Elle n’attendit pas qu’il l’ouvre de nouveau, posant ses deux mains sur le torse de Nara pour l’embrasser d’un minuscule baiser, sans plus de cérémonie.
« T’es qu’à moi, Nara. T’avises pas de me la mettre à l’envers. Entendu ?
– Cinq sur cinq, on ne m’y prendra plus. »
Se disant, il se laissa assener une gifle qui lui garda la joue rouge deux semaines. Qu’importait à présent, il avait le droit de la tenir contre lui, il pouvait bien se laisser malmener un moment.
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