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Les vacances d’été me guettait, ma folie scribienne prenait une ampleur de dingue et ma mère commençait à se demander ce que je fichais devant l’ordi du salon à taper frénétiquement les touches du clavier pendant qu’elle regardait Un, Dos, Tres ! à la télé. Eh bien j’écrivais des fanfictions. Notamment celle-ci qui fut la première que je montra à ma pauvre mère. Bourrées de fautes d’orthographes, je me promis de ne plus jamais lui montrer quoi que ce soit à moins que ça soit à compte d’auteur. Bon, comme je suis pas auteur et que c’est pas dans mes plans, ça n’arrivera jamais, tant pis pour elle !
Je vous laisse sur ce bel extrait de discours que j’eu à la fin de l’écriture de cet OS : « Trompe-moi une fois, honte sur toi, trompe-moi une seconde fois, honte sur moi… » Phrase inutile s’il en est puisqu’il n’était pas ici question de tromperie mais simplement d’un lavabo plein de vaisselle sale. Ohohohoh !
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Ino Yamanaka jeta avec force la dernière chemise par la fenêtre. Laissant un Kiba l’implorant de ne pas faire ça.
« Mais Ino, mon sucre d’orge, ce n’est p-
– Arrête donc de m’appeler comme ça, éructa-t-elle, hors d’elle. Maintenant, tu dégages ! Je veux plus jamais entendre parler de toi !
– Ino, voyons. Je t’en prie, je te promets de tout faire pour que ça ne se reproduise plus, la supplia-t-il.
– Vire de là, connard ! »
La blonde poussa avec force le jeune homme, avant de refermer la porte de l’appartement derrière son passage, laissant Kiba Inuzuka sur le perron. Après un long regard rivé sur cette porte ostensiblement close, il quitta les lieus. Traînant le pas, il examina l’amas de vêtements laissés devant l’immeuble où Ino vivait et les attrapa, le dos vouté. Tout en se dirigeant jusqu’à la demeure Inuzuka, le pauvre enfant examina la situation : après des années de vie commune avec Ino, il se retrouvait à toquer à la porte de la maison familiale. On se moquerait bien de lui… Mais avant qu’il n’ait atteint le portail Inuzuka, on l’interpella vigoureusement. Voilà donc que Naruto Uzumaki lui serrait la main.
« Salut, vieux. Ça n’a pas l’air d’aller. Tout va bien par chez toi ? demanda le blond en glissant un regard vers le sac d’affaire que le brun trainait.
– Ouais, répondit l’Inuzuka, découragé.
– Tu veux en parler ?
– Non, ça t’intéressera pas…
– Arrête, vieux… Tu déprimeras tout seul dans ton coin ? Pff, c’est pas un super plan. Si tu veux, je t’invite à manger un bon bol de ramen, avec supplément poulet !
– Okay, Kiba eut un petit sourire, pas bien grand, mais un sourire rieur. »
Le blond prit de force le poignet à Kiba, et, la bave coulant presque sur son menton, arriva à Ichiraku ramen, le restaurant préféré du nouvel Hokage. Le blond commanda deux plats de ramen, Avec Supplément Poulet.
Le blond engagea la conversation : « Bon alors, pourquoi tu déprimes ?
– Ino et moi, (Kiba soupira) c’est fini…
– Aïe, dur.
– Ouais.
– Et qu’est-ce que tu as fait pour que ça finisse de cette façon ?
– Pourquoi ce serait forcément de ma faute ?! cria Kiba, irrité.
– Parce-que c’est toujours la faute du mâle, fais-toi une raison. Shikamaru l’a bien comprit, maintenant il ne tient plus tête à la blonde folle qui lui sert de femme. »
Kiba eut un sourire en coin en imaginant une scène de ménage entre le manipulateur d’ombre et sa chère et tendre.
« Tu as raison, c’est sûrement de ma faute…
– Ouaip. (Le blond prit un air plus sérieux.) Alors, qu’est ce que tu as fait ?
– Tu sais sûrement qu’Ino n’est pas très portée au sujet du ménage.
– Ça ouais, je le sais, rit Naruto.
– Eh bien tout les deux, on avait décidé de vivre ensemble dans son appartement. Je suis donc partit de la demeure familiale Inuzuka, pour vivre mon amour, dit-il d’un air rêveur.
– Ouais, et… ?
– Mais laisse-moi finir, merde !
– Eurh… Désolé… Continue…
– On avait réparti les tâches ménagères : le lundi, le mercredi, le vendredi, c’était moi qui devais m’occuper du ménage, et du repas ; et elle, le mardi, le jeudi et le samedi ; Ino et…
– Mais qui s’occupe du dimanche ? demanda Naruto idiotement.
– Naruto… Laisse-moi finir… On ne s’était pas du tout accordé à ce sujet, moi, je croyais qu’elle, elle s’occupait du dimanche. Donc le premier dimanche de notre vie commune, c’est-à-dire aujourd’hui, j’ai décidé de partir boire un coup avec Shikamaru et Chôji. Quand je suis revenu, Ino m’a dit qu’elle ne comprenait pas pourquoi je n’avais pas fait le ménage. Je lui ai répondu que c’était parce-que je croyais que c’était elle qui devait le faire. Alors là, je crois que c’est le moment où j’aurais du Vraiment fermer ma gueule. Elle a commencé à me crier dessus, comme quoi j’étais un idiot misogyne, qui pensait que les femmes n’avaient comme rôle, que de faire le ménage et créer la descendance, tout en restant à la maison. Honnêtement, je ne comprends pas pourquoi elle s’est insurgée, c’est pas normal. Tu ne penses pas Hokage-sama ? »
Naruto frappa Kiba, il détestait que ses amis l’appellent ainsi.
« Imbécile… Bon, et après ?
– Ben et après… Ben rien, je me retrouve à discuter avec toi, répondit Kiba au bord de la crise de larme.
– Idiot…
– Quoi !?
– C’est une fille… Elles sont toutes pareilles. Un jour elle te déteste, et le lendemain, elle t’adore. C’est dans leur nature, surtout quand on vit ensemble… Combien de fois Hinata m’a éjecté de la maison parce-que je ne faisais pas la vaisselle ? Et que je me retrouvais à dormir chez Shino ou même parfois dans mon bureau. Mais le lendemain, elle venait toujours s’excuser, et là… Moment parfait en perspective…
– Tu t’y connais vachement question fille.
– Tu trouve ? Naruto fit un sourire énorme, montrant toutes ses dents à Kiba.
– Mh…
– Kibaaaaaa !!!!!!!!!!!!!!!! »
Kiba, qui jusqu’à présent était assis dos au volet d’entrée, se retourna. Et quelle ne fut pas sa surprise de voir la Yamanaka, venir vers lui en pleurs. Il se leva et partit la rejoindre à l’entrée. Là, elle le prit dans ses bras, au grand étonnement du brun. Et sanglota lourdement sur l’épaule de son fiancé.
« Je suis désolée… Snif… Je t’aime… Je suis vraiment… désolée, j’ai été… Snif… Trop impulsive. Excuse-moi. »
Naruto leva le pouce, fit un clin d’œil au brun et partit rapidement à ses occupations après avoir payé les deux plats de ramen Supplément Poulet. Kiba sourit au garçon, se retourna et serra la blonde très fort dans ses bras. Il lui murmura à l’oreille : « Je te pardonnerais ce que tu voudras, une fois qu’on sera à la maison… dans notre chambre, ça te va ?
– Avec plaisir, lui répondit la blonde. »