[symple_box color= »gray » fade_in= »true » float= »center » text_align= »center » width= »100″]Recorrigée de son scénario qui n’allait nulle part. la V1 ICI.[/symple_box]
[symple_testimonial by= » » fade_in= »true »]On était deux pour cet OS-ci. Kermittou, auteur le temps de deux années avant de supprimer son blog, et moi-même. On était sans idées, sans passion et, Noël approchant, il nous fallait une histoire à pondre pour fêter ça. Il ne fallut pas bien longtemps à nos deux cerveaux pour se départager l’histoire… Je commençais à pondre l’idée, Kermittou écrivait l’intrigue principale et je me retrouvais avec un lemon à écrire. A l’époque, ma réputation de lemoneuse n’était plus à faire. Je faisais du lemon avec passion et mon copain de l’époque me donnait tout le loisir de faire proliférer les envies du moment.[/symple_testimonial]
Temari laissa tomber les clefs sur le buffet de l’entrée de son appartement et retira rapidement ses bottes, les envoyant dans le fond du placard à chaussure. Ces journées de boulot étaient vraiment interminables… Elle soupira, attrapa son téléphone et s’affala sur le canapé en cuir noir du salon. Il lui fallait un bon remontant… et avant le lendemain. Composant un numéro, elle détacha ses cheveux et retira lentement ses bas.
Après quelques bips sonores, une voix d’homme répondit, lascive et tranquille : « Ouais ?
– Kiba… Ma journée a été éreintante. J’ai besoin de toi, au plus tôt. J’ai mal au crâne, j’ai mal au jambes… j’ai mal… Là où tu sais, murmura doucement la blonde.
– Hm… je peux pas venir ce soir. Mais…
– Mais ?
– J’ai quelqu’un qui ferait l’affaire…
– Mais c’est toi que je veux ! gronda la blonde
– Tu ne seras pas déçue, je te le promets… Par contre, il risque d’être un peu intimidé, il débute… C’est mon poulain ! rigola t-il
– Un nouveau… Mouais pourquoi pas… Il a intérêt à assurer sinon je ne te payerais pas ton mois ! Ça marche ?
– Okay ! Il devrait arriver dans une heure à peu près…
– Quoi ??! Tu te fous de moi ??!
– Arrête de râler, va plutôt prendre une douche… en t’imaginant les douces caresses qu’il va te procurer, souffla le garçon d’une voix douce et désirable. »
–
Kiba après avoir réussi à convaincre la jeune femme, raccrocha et composa directement un nouveau numéro.
Le téléphone sonna bruyamment, raisonnant à travers les tympans de Shikamaru. Il récupéra le combiné du bout des doigts et répondit, vaguement fatigué : « Allô ?
– Shikamaru, j’ai besoin de toi !
– Hein ? Kiba, c’est toi ?
– Oui, c’est ton ami de toujours…
– J’suis occupé j’te signale. Combien de fois je t’ai dit de ne pas m’appeler quand je suis à mon cabinet !
– Toutes mes excuses, Monseigneur. Je ne voulais pas te déranger dans tes ébats amoureux, dit-il d’une voix taquine.
– De quoi ? N’importe quoi… Je ne couche pas avec mes patients, espèce de crétin. Bon qu’est-ce que tu veux ?!
– J’ai une cliente pour toi ?
– Pardon ?
– Quelqu’un qui a besoin d’un bon massage… Pour se détendre.
– Envoie-la au cabinet, je ne fais pas de visites à domicile !
– Roooh ! Tu peux bien faire Une exception ? Non ?
– Non, si elle est trop fatiguée pour venir, elle téléphone pour avoir un rendez-vous et c’est tout ! J’ai pas embauché une secrétaire pour du beurre !
– Elle a beaucoup d’argent, et elle n’est pas radine. Ca serait pas mal… un seul massage et tu pourrais terminer de payer la poubelle qui te sers de voiture, Shikamaru.
– … Tu blagues ?
– Non, je suis sérieux. alors, toujours pas intéressé ?
– Je sais pas, donne-moi son adresse… Je vais y réfléchir, marmonna t-il en attrapant un bout de papier.
– Numéro 32, rue des Chênes Dorés.
– C’est bon. Mais je suis pas sûr de pouvoir !
– D’accord-euuhhh, allez bye ! Shika-chou ! chantonna le brun au bout du fil. »
Shikamaru grogna à l’entente de ce stupide surnom. Il regarda le bout de papier puis le froissa avant de l’enfoncer dans sa poche de pantalon. Il craqua ses phalanges dans un geste lent puis retourna dans une petite salle blanche où le fond sonore n’était autre qu’une musique apaisante.
« Excuse-moi. Un appel urgent.
– Rien de grave j’espère ? marmonna une femme aux longs cheveux brun.
– Non maman… rien. Juste un ami qui voulait quelque chose.
– Okay. Allez fainéant, maintenant que tu as ton diplôme et ton cabinet ! J’en profite pour avoir des massages gratuits !!
– Maman… T’es fatigante, dit-il en lui massant la nuque avec douceur.
– D’ailleurs, toujours pas de petit amie ? Je commence à m’inquiéter pour toi, tu sais.
– Et pourquoi ça ?
– Je me demande si tu n’es pas gay ! »
Le brun continua à masser sa mère avant de soupirer : « Non maman… Je ne suis pas gay… J’attends juste la bonne.
– Oui bah tarde pas trop. Je commence à m’impatienter moi ! Quand est-ce que j’aurais mes petits enfants ? Hein ? Tu as vingt-cinq ans quand même ! »
–
Pendant ce temps, Temari commençait à s’impatienter. Elle sortait de la douche, ayant revêtu une tenue simple pour accueillir le fameux poulain de Kiba. Mais voilà, il n’arrivait pas ce fameux poulain ! Et ça commençait à l’agacer fortement. Dans un excès de colère, elle envoya la télécommande du LCD dans la bibliothèque d’où quelques livres de droit tombèrent dans un bruit sourd. Elle grommela en croisant les bras. Oui, c’était une femme capricieuse et elle avait horreur d’attendre. Et ce jeune homme avait déjà deux heures de retard ! De plus, le fait que ce ne soit pas Kiba la poussait à bout. Pour le moment, il n’y avait que lui qui avait réussi à provoquer des plaisirs inconnus… le brun ténébreux était très doué en matière de plaisir chez les femmes. Il allait parfaitement avec son métier : Escort boy.
Si il est moche, je le dégage ! pensa-t-elle.
Un coup de sonnette la fit sursauter. Serait-ce le fameux jeune homme ? Après avoir attendu un petit moment et n’y tenant plus, elle se leva et alla ouvrir la porte. Elle allait hurler sa colère sur ce pauvre garçon quand la vue d’un grand homme, avec des cheveux d’un brun sombre attaché en queue haute, un air intimidé et blasé à la fois, l’empêcha d’ouvrir la bouche.
Shikamaru sentit un malaise s’installer entre eux, la belle blonde le fixait d’un air étrange ce qui le mettait de plus en plus mal à l’aise. Il se décida à briser le silence en demandant doucement :
« Euh… Mademoiselle Temari No Sabaku ?
– … Oui ! C’est bien moi ! »
Et bien, Kiba a du goût…
« Enchanté, je m’appelle Shikamaru Nara, un ami m’a demandé de venir…
– Oui, c’est bien ça ! Entre je vais pas te manger. »
Du moins, pas encore…
Le brun, avec un sourire gêné, passa le pas de la porte puis posa son sac en bandoulière sur le canapé de la blonde. La jeune femme, d’une démarche sensuelle, s’installa sur le canapé à côté du sac du brun qu’elle détaillait avec gourmandise. Une chemise blanche déboutonnée qui lui donnait un air débraillé et provocateur, un débardeur noir qui dessinait ses muscles, un jean bleu délavé un peu partout, trois fois trop grand pour le jeune homme et retenu par une ceinture qui laissait apercevoir un joli boxer noir. Elle plongea son regard dans celui brun du garçon ce qui parût le troubler mais il articula : « Euh… On commence ?
– Oui ! Bien sûr !
– Comme je ne pense pas que vous ayez une salle spéciale pour les massages, on va s’installer sur le canapé.
– Un massage ? Oh, génial !
– Kiba m’a dit que vous étiez tendue.
– Et il avait tout à fait raison ! … S’il-te-plaît arrête de me vouvoyer, mon grand, d’accord ?
– Comme v- tu voudras. »
Temari détacha son chemiser en tout impunité, puis son soutien gorge qui laissa entrevoir une poitrine généreuse au garçon. Celui-ci troublé, commença à lui masser les épaules puis laissa filer ses doigts fins et doux sur les omoplates de la blondes qui soupira d’aise. Ses sens reprenaient le dessus et il murmura : « Détends-toi. Tu es raide comme tout.
– Excuse-moi, j’suis sur les nerfs en ce moment. Mon boulot me tue !
– C’est quoi sans être indiscret ?
– Avocate ! J’te jure à peine sortit d’un procès qu’un autre dossier me tombe dans les mains ! Les rendez-vous avec les clients, les visites en prison ! Impossible à vivre. Je suis fatiguée…
– Je comprends. Tu devrais écouter de la musique, ça détend. J’en passe toujours avec mes clients. »
Avec un sourire amusé que le brun ne distingua pas, elle murmura : « Si tu veux, te gêne surtout pas, la chaîne est sur l’étagère. J’ai jamais encore tenté en musique, dit-elle en frissonnant sous les doigts du brun. »
Le garçon se leva, attrapa son sac et en sortit quatre flacons et un CD de musique. Il ouvrit l’appareil puis lança la musique qui commença à bercer l’appartement vers les lointaines Terre Africaines… Avant de revenir vers la magnifique jeune femme, il respira un bon coup. Il fallait dire que la moyenne d’âge de ses patients était au minimum 45 ans. Pas super intéressant pour un garçon célibataire de 25 ans. La demoiselle qu’il massait là était plus qu’attirante, aussi belle que les déesses qui hantaient ses rêves la nuit. Combien de fois s’était-il vu succomber à ces rêves vicieux et érotiques ? Il ne le savait pas. Rien que la vue de la poitrine généreuse de la blonde lui avait donné envie de lui sauter dessus.
Après s’être remis les idées en place, il s’avança vers la blonde qui attendait dans une position aguicheuse. Une main sous le menton, elle le regardait avec des yeux d’un bleu éclatant parsemé d’éclats vert émeraude. Un joli sourire angélique qui ne présageait sûrement rien de bon mais il n’y fit pas attention, essayant à tout prix de ne pas regarder sa poitrine. Soufflant discrètement, il entreprit de lui masser les muscles du dos, ce qui la fit soupirer d’aise.
« Tu m’as l’air plus détendue, je me trompe ?
– Tu avais raison, la musique à un effet calmant. Mais je dois dire que me faire masser par un beau jeune homme comme toi aide beaucoup.
– Merci, répondit-il, assez embarrassé.
– D’ailleurs, tu es plus musclé que Kiba. Pour ton âge, c’est rare… T’as quel âge, d’ailleurs ?
– Je viens de fêter mes vingt-cinq ans. Et puis dans ce genre de métier, il vaut mieux avoir des muscles, non ?
– Oh, c’est même sûr. Plus c’est musclé, plus ça dure longtemps ! T’es un petit comique toi, rigola-t-elle.
– Ah…
– Je crois, que je vais te préférer à Kiba, finalement.
– Kiba ?
– Oui, il ne me masse pas, lui, avant.
– Normal, ce n’est pas son métier… N’hésite pas à me dire quand tu en as assez, hein ?
– T’inquiètes pas pour ça. Hum… c’est quoi le petit flacon jaune ?
– C’est une huile essentielle, tu veux essayer ? Celle-là est à la vanille.
– Je t’en prie. »
Shikamaru attrapa le flacon puis, après avoir enlevé le bouchon, en versa un peu dans sa paume. Il se frotta les mains avec et passa un de ses doigts sous le nez de la blonde qui huma le parfum avant de recommencer a la masser, dessinant des cercles croissants et décroissants pour détendre ses muscles le plus possible. La blonde se sentit presque au paradis tellement les gestes du brun étaient doux… Elle remarqua qu’il n’osait pas trop descendre vers le bassin et l’y incita en marmonnant et en remuant son postérieur. Le jeune homme inspira un bon coup puis laissa ses doigts fins descendre jusqu’aux hanches de la jeune femme qui soupira une nouvelle fois.
Deux heures plus tard, la blonde demanda au brun de cesser. Il lui avait fait la totale ; tout les flacons d’huiles essentielles y étaient passés. Elle se sentait en pleine forme et totalement détendue. Et dire que la soirée n’était pas finie. Il n’y avait pas à dire, Shikamaru battait tout les records qu’avait établis le beau Kiba. Alors qu’il rangeait son matériel de soin, il sentit le souffle de la blonde contre sa nuque.
« Tu sais que… C’est la première fois que je craque comme ça ?
– Pardon ?! dit-il en s’enfonçant dans les coussins du canapé.
– D’habitude, le garçon cède avant moi, j’ai horreur de me sentir soumise. Mais là, ce n’est pas pareil… C’est spécial, tu m’attires.
– Euh… »
Le jeune homme n’eut pas le temps de se relever que Temari plaquait ses lèvres contre les siennes, avec son chemisier à moitié détaché laissant voir une partie de sa poitrine. Tandis qu’il écarquillait les yeux tellement la surprise était de taille pour lui… Pauvre petit kinésithérapeute qui venait pour la seule et unique fois masser une magnifique jeune femme qui lui sautait dessus au bout de trois bonnes heures de massage intensif ! Il sentit la langue de la blonde forcer sa bouche mais, avant qu’elle n’y parvienne, il tenta sa chance avant de perdre sa lucidité : « Mais qu’est-ce qu’il te prend ?! Je suis kiné’ moi. Pas un gigolo !
– T’es vraiment trop mignon, toi alors, dit-elle en lui enlevant sa chemise, à califourchon sur lui. »
Shikamaru, hésitant entre le désir et l’horreur de la situation, regarda la blonde poser ses mains sur son torse et se pencher sur lui pour lui lécher la joue. Le brun tenta un bref mouvement de recul avant que la blonde ne se redresse et place ses mains de chaque côté de la tête du brun, fronçant les sourcils : « Il y a un problème ?
– Non, pas du tout, j’ai juste pas l’habitude des femmes aussi entreprenantes.
– Entreprenante ? s’étonna la blonde. Si tu le dis, après tout… »
Puis elle retourna au visage du masseur et attrapa ses lèvres avec les siennes, les mordillant au passage.
Si Shikamaru avait eu de gros doutes sur la santé mentale de cette jeune femme, jusqu’à se demander si elle n’était pas nymphomane, cela ne l’empêchait pas de s’exciter en voyant la poitrine découverte balancer dans sa chemise. Il ferma les yeux et déglutit lentement en sentant les mains fraîches de la demoiselle lui déboutonner un à un les boutons de sa chemise et soulever son débardeur, laissant à l’air libre le torse musclé du jeune homme. Elle laissa ses doigts froids tracer une ligne droite en partant de son nombril, le faisant frissonner au passage.
Si un jour on lui avait dit qu’il aurait des relations plus que professionnelles avec ses clients, il aurait ris au nez de son interlocuteur : sa clientèle avait en générale une moyenne d’âge un peu trop élevée. Mais jamais il ne se serait attendu à tomber sur une femme pareille, à la fois belle, sûre d’elle et… déterminée.
La blonde dessina un cœur du bout des doigts sur la peau frissonnante de Shikamaru et l’embrassa à nouveau, irrémédiablement attirée par ses lèvres. Le brun cogita un instant, se disant que tant qu’elle était là, il fallait en profiter, et au plus vite ! C’est ainsi qu’il agrippa la jeune femme par les hanches et inversa leurs positions, se retrouvant au-dessus d’elle, la main posée doucement sur ses seins. Elle lâcha un gémissement, ne s’attendant pas à ce qu’il agisse de la sorte, et descendit sa main droite sur la ceinture du jeune homme, jouant avec la boucle métallique qui cliquetait à chaque mouvement du jeune homme. Il regarda la blonde dans les yeux et ils se sourirent mesquinement avant de s’embrasser sauvagement. Le masseur retira de façon définitive la chemise de la blonde et mordilla la peau de son cou, la faisant glapir alors qu’elle lui enlevait sa ceinture. Celui-ci continua à frémir, les doigts gelés de Temari retirant son pantalon trop grand pour lui. Ne relâchant plus les lèvres de la blonde qu’il léchait et happait par les siennes, il grogna, passa sa main derrière le dos de la blonde.
Elle s’éloigna de lui à une distance raisonnable histoire de bien lui montrer que c’était à elle de fixer les règles et d’imposer ses conditions : « Oui, je suis entreprenante. » Et elle redescendit sur le torse du garçon qu’elle s’amusa à embrasser et à lécher sous les soupirs irréguliers qu’il poussait en fermant les yeux, rejetant la tête en arrière. La blonde fit glisser ses doigts jusqu’au sous-vêtement du jeune homme et en tira l’élastique en souriant avec mutisme, pour ensuite déposer un baiser au-dessus de son nombril.
Cette femme procurait un afflux étonnant de sensation à Shikamaru, si bien qu’il se raidit en sentant Temari se mettre le dos droit en secouant sa chevelure vers l’arrière. Elle eut un rire cristallin avant de se rabaisser et de mordre dans l’étoffe de son sous-vêtement pendant qu’il cherchait par tout les moyens à avoir plus de sensation. Il lança un regard suppliant à la jeune femme alors qu’elle remontait une nouvelle fois, attrapant les lèvres de son vis-à-vis, sous la respiration saccadée de Shikamaru.
C’était étonnant de voir à quel point elle ne pouvait pas rester en place. Pour le mordre, le lécher, le caresser. Étonnant, mais pas désagréable pour autant. Il ferma les yeux, entendant nettement des vêtements se froisser, s’enlever, le soulèvement de la blonde, sentir sa peau chaude s’éloigner de lui, revenant quelques instants plus tard.
Il rouvrit lentement les yeux, laissant la surprise sur son visage alors qu’elle se montrait à lui, entièrement nue, les cheveux reposant sur ses épaules, le visage dégagé de toutes ses mèches. Il la prit dans ses bras et lui sourit sincèrement, sûr que ce qu’il voyait n’était pas une hallucination. Mais sentir tout contre le lui le corps de la blonde le rendit fou. Il posa alors violemment un baiser sur la jugulaire de la blonde, descendant lentement, alors qu’elle le retenait fermement pour qu’il la regarde dans les yeux.
Il souleva son regard et s’imprégna de ses étoiles dans les yeux.
D’un coup, le visage de Temari devint plus grave, plus sérieux. Peut-être même suppliant. Elle se mordit la lèvre inférieure et caressa avec lenteur le membre gonflé de Shikamaru qui se permit de bien s’installer sur le sofa en la regardant droit dans les yeux. Le brun la souleva et retira ce qu’il lui restait de vêtement.
Ils se regardèrent d’un air entendu puis la blonde se réinstalla sur lui, scrutant du regard la moindre émotion qu’il pourrait mettre dans son regard. Puis, poussé par l’envie, il l’attrapa par les hanches et, d’un coup de rein, entra en elle. Temari serra les dents sous la surprise puis se détendit, se laissant aller à celui qui, semblait-il, était bien meilleur amant que Kiba.
Il inversa, encore et toujours, leur position. Et elle put constater à quel point son ventre et son fessier se contractaient à chacun de ses coups, nouvelle preuve montrant que même en étant fin les muscles étaient là. La respiration de Shikamaru, tellement irrégulière, montrait qu’il n’en avait pas encore fini et que le fait de ne pas avoir fait l’amour depuis longtemps lui manquait. Plus le temps passait, plus Temari se sentait bien. Pas juste par le fait qu’il fasse bien ce qu’il faisait, mais son étreinte chaude, son corps musclé qui pulsait et les sortes de râles qu’il poussait à intervalle régulier lui plaisait. Et tout continua, faisant suivre son mouvement à Temari qui s’accrochait au brun comme elle le pouvait.
Enfin, Temari l’entendit, il était à bout. Elle le regarda profondément et l’interrogea du regard. Auquel il répondit par un léger hochement de tête avant de la serrer plus et de la sentir se cambrer. Maintenant…
Le lendemain matin, la blonde se réveilla dans une étreinte agréable. Trop agréable d’ailleurs, pensa-t-elle. Elle était dans le canapé… Normal vu ce qu’il c’était passé hier avec le poulain de Kiba. Le poulain. Mais… Pourquoi… pourquoi était-il là, à ses côtés ?
« Hé… Je sais que t’es nouveau, mais t’es censé partir quand t’as fini ta soirée tu sais, mon grand ?
– Hein ? marmonna t-il encore endormi.
– Alala ça assure pendant la nuit mais après ça sait plus quoi faire… T’es vraiment trop mignon comme escort boy, dit-elle en lui caressant la joue.
– Mais je ne suis pas escort boy… J’suis kiné’ je t’ai dit, souffla t-il en l’embrassant dans le cou. »
Elle frissonna et se retourna en le regardant essayant de comprendre de quoi il parlait. Le portable du brun sonna, il demanda gentiment à la blonde de l’attraper et décrocha : « Allô ?
– Alors Shikaaa ça t’a plu hier ?
– Hum… Enfoiré, c’était quoi ce plan foireux ?
– De quoiiii ?! Tu pourrais au moins me remercier, non ? Bon allez j’te laisse. Une affaire sur le feu ! »
Puis Kiba raccrocha aussi sec.
Un mois plus tard, une sonnerie de portable résonnait dans l’appartement, Shikamaru plongea sa main droite dans la poche arrière de son jean et décrocha :
« Allô ?
– Hey Shika ! C’est Kiba. Dis-moi, … ?
– Ouais ?
– Qu’est-ce tu lui as fait à Temari ? Elle m’appelle plus.
– Ah… Temari… oublie-la, tu veux ?
– Pourquoi ?
– Shika… Raccroche. On s’en fout de lui… Parce qu’elle est à moi maintenant, rigola le brun en raccrochant. »
Il plaqua la belle avocate contre le mur, l’étouffant d’un nouveau baiser alors qu’elle passait ses bras autour de son cou.